Bulletin n°60 : décembre 2019

LES CAHIERS DE DOLEANCES

du 13 avril 1789

  Il y a 230 ans, la Révolution française allait faire tomber les bases de l’Ancien Régime. L’anniversaire de cet événement aurait dû rester discret mais il a été rattrapé par l’actualité liée aux manifestations des gilets jaunes. Les parallèles avec la Révolution française n’ont pas manqué d’être évoqués. L’expression « cahier de doléances » a séduit par sa proximité avec 1789. Son usage remonte à la réunion des Etats Généraux de 1483, convoqués à l’initiative du roi, détenteur de tous les pouvoirs. La pratique des « doléances » avait pour but, entre autres, de créer un lien entre les sujets et leur monarque sacré dont ils attendaient protection et justice. Emmanuel Macron, dans un débat avec les maires normands a volontairement pris ses distances avec le vocabulaire de l’Ancien Régime préférant « des cahiers de droits et devoirs » aux « cahiers de doléances » en justifiant la formule : » Les doléances, c’est comme s’il y avait un souverain qui puisse donner des choses ». Comme ceux de 2019, les cahiers de doléances de 1789 exprimaient des attentes mais aussi, formulaient des indignations et des colères.
  Ce sont ces cahiers de doléances pour le Tiers-Etat de Linas, conservés aux Archives parlementaires que nous présentons et commentons.

M. Petit

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écrit de l'Association Linas Patrimoine et Traditions
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